LE CORBEAU, LE RENARD MUTANT, L’AUTRUCHE
ET LE VIEUX LION EDENTE

« Maître corbeau chez le juge Van Ruynbecke
aurait balancé des listings falsifiés.
Maître Renard qui avait la grosse tête
comme son nom figurait en fut vite informé.
Le mutant maigrichon trouva là l’occasion
de pouvoir devenir aussi gros que le lion. »

Voici ce que pourraient être les premiers vers
d’une fable de Monsieur de La Fontaine s’il était encore
parmi nous, et cela ne manquerait sûrement pas de
nous faire sourire si l’ensemble des personnages de cette
fable tragi-comique n’émargeait au compte de la Société.

GALERIE DE PORTRAITS
A tout seigneur tout honneur
DE VILLEPIN : L’AUTRUCHE de la PRESIDENCE
LE TRUC EN PLUME de L’ELYSEE
c elui qui s’imagine volontiers tel un Fouché sous le Directoire
aurait du se rendre à l’évidence
s ’il avait sévi sous Napoléon, son personnage, l’intelligence
en moins bien entendu, se serait plutôt rapproché du fourbe Talleyrand.
Avec cette différence toutefois, et elle n’est pas sans importance :
p our Napoléon, Monsieur de Talleyrand était de la « Merde dans un
b as de soie » alors que De Villepin serait plutôt une « bouse
s urfant sur une marre de purin ».
Ce qui fait de lui le Maître du « Polit Purot »
le purot étant l’appellation familière de l’ENA.
LE JUGE VAN RUYNBECKE qui avait commencé a enqueter pour
l e compte du mauvais cheval, et qui, pour avoir ignoré la
v olonté politique et le poids du pouvoir, sur ce que
l ’on n’ose déjà plus appeler la justice se trouve,
le « Bec en Ruine », traduit devant ses pairs.

SARKOSY : LE RENARD MUTANT
Personnage des plus intéressants dans le paysage politique
f rançais, avait déjà tenté d’accéder au pouvoir
par des méthodes de cour.
Tel les courtisans à Versailles, il avait commencé par
s ’intéresser de très près à la fille du Roi Lion,
et malgré sa petite taille avait réussi à la grimper.
Hélas, le renard ignorait à l’époque que la bougresse
utilisait déjà les Tampax D.D. (David Douillet)
« Juste au-dessus de XXL »
Ce qui fait que son passage dans l’arrière boutique
de la maison Chirac passa tout à fait inaperçu.
Vexé, il largua aussitôt l’intimité de la famille présidentielle,
ce que le Roi Lion ne lui pardonna jamais.

JEAN-LOUIS GERGORIN : le CORBEAU
Brillant Enarque bien entendu, attaché aux services
de Renseignement et des opérations spéciales au
Ministère de la défense.
Donc personnage flou, au service de l’Etat pour les
opérations non avouables, acoquiné avec un certain Imad-Lahoud,
spécialiste du bidouillage informatique (dont le père
travaillait déjà au Liban avec le père du Général Rondot)
Une affaire de famille en quelque sorte !
Il faut aussi savoir que cet informaticien de génie avait
déjà été condamné dans une affaire de fonds d’investissement
et fait relâché par de Villepin.
Je me demande ce que doivent penser chez EADS
les Polytechniciens, les Ingénieurs qui ont développé tous
les projets d’Airbus et qui se trouvent avec à leur tête
des vice Présidents & Présidents issus du Purot de la République
qui émargent des salaires et des honoraires
dix, cent fois supérieurs aux leurs,
et se sucrent en plus avec les contrats de vente d’armement.
Tout cela ne l’oublions jamais sur le compte des citoyens
que nous sommes.
Et c’est là que nous rentrons dans le vif du sujet.

EN NOVEMBRE 2003 : Gergorin remet à l’Autruche qui
parade à l’époque au ministère des affaires étrangères
et à Rondot qui ronronne au ministère de la défense
le listing des comptes Clearstream « décodé » par le repris de
justice Lahoud.
A l’époque, point de renard mutant dans ce listing,
seulement des concurrents directs de Gergorin,
des membres de la filière mafieuse de Trafic d’armes :
Roman Abramovitch et Arcadi Gayamak (prétendant
potentiel à la reprise de France Soir)
et quelque personnalités françaises au-dessus de tout
soupçon telles que Pierre Falcone, Pasqua père et fils,
Jean-Charles Marchiani…
Tous ces gens ayant trempé jusqu’aux oreilles dans les
affaires des frégates de Taiwan.
De la crapulerie haut de gamme comme aurait dit Perben.
Rondot, sorti de sa léthargie par l’Autruche, et sous la
couverture de la Ministre de la défense Alliot-Marie et
de Jacques Chirac lui-même, à qui il reste encore
quelques crocs à l’époque, enquête « directement »
selon les souhaits du vieux lion sur cette affaire.

C’EST LE 9 JANVIER 2004 qu’a lieu la réunion de tous les fantasmes
entre l’Autruche, le Corbeau, le général Rondot,et
c’est après cette réunion que Villepin demande expressément
à ses interlocuteurs de ne pas en informer l’entourage et surtout pas
le Renard déjà mutant.
EN MAI 2004 Rondot qui à procédé à de nombreuses
vérifications s’aperçoit que les listings ont été
trafiqués et en averti l’Autruche et Alliot-Marie ;
et très curieusement
c’est à ce même moment que des courriers anonymes
contenant les listings sont envoyés au juge Van Ruynbecke.

ET C’EST LE 14 JUIN 2004 qu’arrivent sur le bureau du juge
des listings où figure le nom du Père du Renard Sarkosy.
En été 2004 Sarkosy est tenu informé
par un journaliste de l’enquête effectuée par le général Rondot.
Le Renard ne réagit pas car il voit la une nouvelle et
formidable occasion de se faire aussi gros que le Lion
et de réussir complètement sa mutation.
L’Autruche ne tardera pas à lui fournir l’opportunité
de se présenter comme victime d’un complot
fomenté contre lui par le clan du Vieux Lion et
de son truc en plume.
Lorsque la direction du Point reçoit le listing
Clearstream, elle contacte Villepin qui confirme
les faits et laisse entendre que tout cela tient debout.
Malheureusement pour le Renard, d’autres journalistes,
du "Monde" ceux-là, vont donner la vraie couleur de
ce scandale et empêcheront – du moins on l’espère -
le Mutant de devenir aussi gros que le Lion.
L’abandonnant au stade de sa mutation actuelle
qui : il faut bien le reconnaître, lui convient
le mieux : celui d’une « Hyène charognarde »,
le contraignant ainsi à regagner la horde
des hyènes de l’UMP qui disparaîtra définitivement
au plus profond de la savane politique en 2007.
C’est ainsi que le Peuple découvrira
que l’UMP
n’était rien d’autre que
L’USURPATION MOMENTANEE DU POUVOIR

A l’heure où les banlieues brûlent, où les journaux, la télévision
Nous parlent d’émeutes, de guérilla urbaine, moi qui naquis
Il y a soixante ans dans le creuset même de ces « évènements »,
A l’épicentre de ce « tremblement de Société »
Qui vécu là jusqu’à 19 ans puis côtoyant différents quartiers
De la Capitale pour terminer mon séjour parisien à Maisons Laffitte
C’est-à-dire qui survola le Macrocosme Parisien et se
Posa souvent sur les pistes étroites du microcosme de nos soi-
Disant élites et gouvernants
Je me désole une fois de plus de voir l’incompréhension
Totale des dirigeants de ce pays vis-à-vis de leurs concitoyens.
Comme si tous ces gens n’étaient leurs concitoyens que
Lorsqu’ils deviennent « électeurs »
La question essentielle aujourd’hui n’est pas de faire un
Constat exact de l’état de la France mais de savoir et
Reconnaître POURQUOI et COMMENT on en est arrivé là.
Force est de constater que depuis 1974 et l’élection aux
Présidentielles de Valérie Giscard d’Estaing, ce pays est passé
De cette devise issue de la Révolution dont nous sommes
tous fiers
LIBERTE – EGALITE – FRATERNITE
A celle beaucoup moins flatteuse mais ô combien
Plus réaliste de
INCOMPETENCE – SUFFISANCE – ETAT D’URGENCE
Depuis cette date notre pays n’est plus une Démocratie et ceci
Pour deux raisons essentielles :
La Première est que depuis très longtemps, les Français
Ne votent plus pour un Programme, pour des hommes auxquels ils
Croient, auxquels ils ont envie de confier leur avenir
Mais contre – Un Programme
– Un Parti
– Un homme
Cela fait des lustres que les Français votent par défaut.
Et ces élus par défaut n’ont qu’une obsession
Non pas l’avenir de leur Pays, mais leur Plan de Carrière.
Lors des dernières élections les Français ont voté à plus de
80% CONTRE LE PEN au second Tour.
La GAUCHE ayant au premier tour pêché au propre comme
Au figuré.
En opérant un véritable HOLD-UP sur ces voix des Français
CHIRAC et sa Horde Sauvage s’en sont emparés
Alors qu’elles ne reflétaient qu’un rejet massif de
L’extrême droite pour finir de piller ce pays avec le concours
De cette organisation maffieuse qu’est l’ENA.
Tous ces ENARQUES qui normalement ont été formés pour
être au service de l’Etat ont mis non seulement l’Etat
mais le pays tout entier à leur service.
Et sont aujourd’hui en place dans tous les strates
De l’Etat, de l’ADMINISTRATION et de l’ECONOMIE.
En France, l’ETAT à lui seul a réintroduit l’esclavage
à mi-temps puisque le Français moyen doit travailler
six mois par an pour acquitter ses Impôts, Taxes et Charges.
L’autre mi-temps étant confiée et en charge des Entreprises
Au nom de la Mondialisation.
Nous ne sommes pas non plus un ETAT de DROIT
Peu importe d’ailleurs de savoir si nous le sommes ou non
L’ETAT de DROIT est un leurre.
Notre soit disant Etat de Droit est régi par des hommes
Politiques élus par défaut qui votent et décrètent à tour de
Bras lois et textes qu’ils pensent être applicables à tous
Sauf à eux-mêmes
Qui sous le couvert de leur Immunité parlementaire
Violent leurs propres lois
Et lorsque cela va un peu trop loin se votent une loi
D’amnistie
Pour parfaire le tout, la Volonté Politique fait jurisprudence
Dans ce Pays.
Tout l’appareil judiciaire est nommé par le Pouvoir
Et quoiqu’il s’en défende « à la botte ».
FORCE NE DOIT PAS RESTER A LA LOI
FORCE DOIT REVENIR A LA JUSTICE
Car si force reste à la loi, le Pouvoir en place
Tend vers une dérive FASCISTE et n’utilise plus que
Son POUVOIR de NUISANCE pour gouverner.
Et surtout pour se maintenir en place
Gouverner n’est plus prévoir, mais s’asseoir sur les coussins
Bien moelleux du pouvoir ;
Lorsqu’on a assimilé ces données, il faut alors se
Poser la question – Que nous reste-t-il ?
A ce moment précis me revient à l’esprit un
Texte de Léo Ferré qui comme beaucoup de ses écrits
Avait été censuré par les différents Pouvoirs en place.
Pour parfaire mon analyse, j’ai repris ce
Texte, l’ai revisité, y ai apporté une touche
Personnelle afin de réactualiser le propos et conforter
Cette conclusion
IL N’Y A PLUS RIEN
Alors, vous qui avez lu avec quelque intérêt ces quelques
Lignes, vous qui avez peut-être participé à ces manifestations.
POUR NE PLUS VOUS TROMPER DE CIBLE
Asseyez-vous. Reprenez vos esprits et lisez.

IMMOBILE
« L’immobilité », ça dérange le siècle,
C’est un peu le sourire de la vitesse
Et !...ça sourit pas derche, la vitesse, « en ces temps »…
Si tu savais ce que je sais,
On te montrerait du doigt.
Alors, il vaut mieux que tu ne saches rien :
Comme ça au moins, tu es peinard, « CITOYEN ».
« L’ENARCHIE » c’est le pouvoir dans le désordre.
« L’ANARCHIE » c’est l’ordre ; sans le pouvoir
Enarques, Préfets, Sous-préfets, Procureurs et Commissaires de la République
Magistrats, Huissiers de Justice, CRS, Gendarmes, Flics et Flicaillons
Tous ces « Etrons de la NATION »
Matière fécale moulée « par le POUVOIR » (et) « Pour le POUVOIR »
« Le POUVOIR » Sinistre cloaque de la Société…
Tu as droit, citoyen, au minimum légal
Et… Peu importe qu’il soit plus minimum que légal ;
A la publicité des enzymes et du charme ;
Au trafic des dollars, et aux trafiquants d’armes
qui traînent les journaux dans la boue, et le sang.
« Les journaux ? »…
« Des mots ! »…
« Logos » Toujours les mots ; bien sûr.
CITOYENS ! AUX ARMES !!...
« AUX ARMES CITOYENS !!!! »
Si un jour, à Marseille, la sardine qui bouche le port
était bourrée d’héroïne ?
Il faudrait libérer les sardines !...
Nous entrerons dans une ère nouvelle
Quand nous aurons détruit l’autorité.
Mais ! les « Préfectures » sont des monuments en airain…
Un coup d’aile de Colombe ne les entame même pas,
C’est vous dire !...
Nous ne sommes plus rien.
Il n’y a plus rien.
Que reste-t-il ?:
Des costards bien coupés
que l’on n’ose regarder –
– Certes –
Des poitrines occupées, siliconées ;
Des ventres vacants.
Arrange-toi avec ça…
Ah !... Le sourire de ceux qui bouffent encore à la gamelle
Dans la rue, près de chez vous.
C’est-à-dire « En enfer »
Là où Dieu met des lunettes noires,
Pour ne pas être reconnu.
« Dieu » est une idole aussi…
Sous les pavés, ne cherche plus la plage ;
Il y a l’enfer et la Sécurité Sociale.
Les Mots ! Nous leur mettrons des masques ;
Un bâillon sur la tronche
Et ! – A l’encyclopédie les Mots !!...
Nous partirons avec nos cris – Rien que nos cris
Et voilà !
« Il n’y a plus rien »… « Plus plus rien ».
Je suis un chien ?
« Perhaps »
« Je suis un Rat ! »
« RIEN »
Mais : le cœur battant jusqu’à la dernière battue…
- Apprends donc à te coucher tout nu.
- Fous en l’air tes pantoufles.
- Renverse tes chaises.
- Mange debout.
- Assieds-toi sur des tonnes d’inconvenances.
- Montre-toi à la fenêtre en poussant des « gueulantes de principe »
Et :…
Si jamais tu t’aperçois que ta Révolte s’encroûte
Et devient une « habituelle révolte », alors !...
- Sors
- Marche
- Baise
- Crève
Aime enfin !: Les arbres, les bêtes ;
Détourne-toi du conforme et de l’inconforme,
Lâche ces notions, si ce ne sont que des notions.
Rien ne vaut plus la peine de rien
Il n’y a plus rien… Rien de rien…
Tu peux crever !
Les gens ne retiendront même pas une de leurs respirations.
Ils canaliseront même sur toi leur air vicié
En des « Regrets éternels » ; puant le BAC au rabais ;
Et le catéchisme ombilical.
C’est vraiment dégueulasse !...
Ils te tairont les gens !!
Les gens taisent l’autre !... Toujours !!
____________
Mes plus beaux souvenirs sont d’une autre planète
Où les bouchers vendaient de l’Enarque à la criée.
Moi : Je suis de la race ferroviaire, qui regarde passer les vaches ;
(Et le prion !)
Si on ne mangeait pas les vaches, les porcs, les moutons et le reste ;
Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les porcs, ni les moutons ni le reste.
Au bout du compte : « On nous élève pour nous bouffer »
Côte à l’Os pour deux personnes ?
Tu te rappelles ?...
Heureusement, il y a le lit.
Tu viens mon amour :
Tu n’as plus rien à craindre
- Airbag à l’avant
- Airbag sur les flancs
- Airbag sur le gland…
« L’amour », c’est comme à la roulette,
« On mise », « on mise »
Si la roulette n’avait qu’un trou,
On nous ferait miser quand même.
D’ailleurs : c’est ce qu’on fait !
Je comprends les joueurs ;
Ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre,
Et il ils mettent – Ils mettent…
Le drame, dans le couple, c’est qu’on est deux ;
Et il n’y a qu’un trou dans la roulette.
Ne t’enrôle pas
Te marie pas
Ne vote surtout pas
Sinon : T’es coincé…
Le troisième millénaire sera philosophique ou ne sera pas ;
Les états modèles ne seront plus des « Etats de droit »
Mais des « Etats de Justice »…
Où la volonté politique ne fera plus jurisprudence.
Le drame du XXème siècle ; aura été de faire allégeance
Aux sciences, aux mathématiques et aux politiques
Les mathématiques ne sont
- Ni source de découverte
- Ni source de création
Elles ne sont que l’évolution scientifique de l’écriture
Et l’écriture la transcription de la pensée.
Les mathématiques permettent de démontrer
Ce que les mots ne peuvent que dévoiler
Mais :………........ elles ne pourront jamais
- Ni rattraper – Ni remplacer.
- La fulgurance de l’Esprit et du Génie créatif. –
Il y a des millions d’années ;
Une déflagration magistrale a donné naissance à notre univers.
La terre a engendré des êtres humains dotés d’intelligence.
L’amalgame de toutes ces intelligences
n’a pas permis, à ce jour, d’expliquer entièrement la naissance de ce monde.
« Le génie et l’Imagination sont seuls source d’évolution »
Après l’alphabet et l’écriture,
Les chiffres et les mathématiques ont permis de transmettre ;
D’analyser, et de comprendre toutes ces évolutions.
Le monde n’est pas le résultat d’une équation mathématique ;
Mais il est possible qu’un jour,
Après des millions d’années ;
On parvienne à résumer la naissance de notre univers
« Par une équation »
Les mathématiques ne sont et ne seront
Qu’une formidable course de handicap
La dialectique devra reprendre l’ascendant sur les Mathématiques.
Le Probable et l’Hypothèse : Sources de créativité
Devront l’emporter sur le certain.
La Synthèse ne devra s’opérer que pour éclaircir toute probabilité.
La Philosophie du troisième millénaire
Devra avant tout « Convaincre »…
Et non plus démontrer, ni imposer.
La mondialisation n’est pas une vue de l’esprit
C’est la « Première véritable UTOPIE MATHEMATIQUE »
La preuve !...
Elle est née d’une « EQUATION »…
« L’Imagination » sera une aide
La « Gestion » reste l’entrave.
___________
Elle était belle comme la Révolte,
Elle dormait comme une morte,
Elle était comme morte
On l’aurait presque enterrée ; de mémoire
« L’IMAGINATION »
Transbahutez vos idées comme de la drogue
Vous risquez rien à la frontière
Rien dans les mains
Rien dans les poches
« TOUT DANS LA TRONCHE » !
Vous n’avez rien à déclarer ?
Non.
Comment vous nommez-vous ?
« REVOLUTION »
Allez… Circulez !
Ecoutez-les ! Ecoutez-les !
Ça « rape » ; comme le vin nouveau
Au départ, ils ne seront qu’une poignée ;
Bientôt, ça débordera sur tous les continents.
Mais : La Parole, ça n’est pas un détonateur suffisant.
« Le silence Armé » c’est bien !
Mais il faut bien fermer sa gueule !!!
Ecoutez-les…
Il n’y a plus rien !
Mon fils, il faut lever le camp.
Comme les chiens lèvent la patte : « D’INSTINCT »
Il est tôt, lève-toi,
Dégaine-toi du rêve anxieux des biens assis.
Vole, vole mon fils, vers ton idéal.
Tu finiras par te rencontrer, te reconnaître.
Ton image devant toi, tu rentreras dedans.
La « Mue », faut la faire à l’envers, dans ce monde inventif.
Tu retrouveras ta voix et chanteras demain :
« ÇA IRA, ÇA IRA »
Retourne ton regard au-dedans de toi.
ET ! Quand tu auras passé le mur du mur ;
Quand tu auras outrepassé ta vision ;
Alors tu verras : « RIEN »
Il n’y a plus « RIEN »
Rien que les pères et les mères,
Que ceux qui t’ont fait toi.
Et tous les autres.
Les « Monsieur », les « Madame »
Les « bien assis » dans les velours glacés ;
Soumis – Mollasses
Rien que ces horribles magasins ambulants
Qui portent tout en devanture.
Tous ceux à qui tu pourras dire
« Monsieur » - « Madame »
Laissez donc ces gens là tranquilles.
Ces courbettes imaginées que vous leur imposez ;
Ces désespoirs soumis,
Cette tristesse, qui se lève le matin, à heure fixe,
Pour aller gagner vos sous,
Avec les poumons resserrés,
Les mains salies par les outrages et les bonnes mœurs.
Les yeux défaits par les veilles soucieuses.
Pendant que vous comptez « votre fric » !
Pardon… « Leurs sous »
Ce qui vous déshonore aujourd’hui,
C’est la propreté administrative, écologique même,
Dont vous tirez orgueil ;
Dans vos salles de bain climatisées.
En vos miroirs menteurs.
- VOUS FAITES MENTIR LES MIROIRS ? –
Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes ?...
Cravatés !
Envisonnés !
Empapaoutés de morgue et d’ennui !...
Vous vous regardez ; et vous ne pouvez même plus vous reconnaître ;
Tellement vous êtes beaux !
Alors… Vous recomptez votre fric
- En long
- En large
- En marge de ces salaires que vous lâchez avec précision ;
- Avec « parcimonie »
Avec cet apparat vengeur et « Ni-Vé-La-Teur »
Qui empêche toute identification
Je veux dire : « Que pour exploiter votre prochain,
Vous êtes les champions de l’anonymat »
LES REVOLUTIONS ?
Parlons-en…
Je parle bien entendu des Révolutions « Politiquement correctes »
Celles qui vous servent.
Celles qui vous ont toujours servi.
Ces « Révolutions » qui font « l’histoire »
Celle-là même qui permet aux pires contre vérités
De ne plus jamais être contestées.
L’« histoire » ; ça vous amuse !
Avant de vous intéresser
« Marianne » c’est vous, en quelque sorte.
Mais – C’est aussi la première « Putain de la République »
Depuis plus de deux cents ans,
Vous prenez des billets pour les révolutions
Et… Les sauvageons qui vous amusent
Ces racailles, qui vous dérangent aussi ;
On les enveloppe dans un fait divers
Pendant que vous enveloppez les votre dans un drapeau.
La « Race », ça vous tient debout, dans ce monde que vous avez assis.
Vous avez le style du pouvoir.
Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes
Comme si vous parliez à vos subordonnés.
De peur de quitter votre stature, vos boursouflures.
De peur qu’on vous montre du doigt
Dans les corridors du Pouvoir et qu’on se dise
Tiens ? « Il baisse », il va finir par se plier
Par ramper
Soyez tranquilles !...
Pour la reptation, vous êtes imbattables.
Seulement… vous ne vous la concédez que dans la métaphore…
Vous voulez bien vous allonger ; mais, avec de l’allure…
Cette « Allure » que vous portez « Monsieur » à votre boutonnière.
Et quand on sait, ce qu’a pu vous coûter de silences aigres,
De renvois mal aiguillés ;
De demi sourires séchés comme des larmes ;
(Ce « Ruban » malheureux et « Rouge » comme la honte
Dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer votre visage.
Je me demande « POURQUOI ? »
La nature met tant d’entêtement,
Tant d’adresse, et tant d’indifférence biologique ;
A faire que vos fils, ressemblent à ce point à leurs pères ;
Depuis les jupes de vos femmes matrimoniaires ;
Jusqu’au « salonades équivoques », où vous les dressez à boire
A la coupe des « Bien Pensant »
Moi, je ne suis qu’un « bâtard »
Mais… Nous sommes tous des bâtards.
Ce qui vous différencie,
C’est que votre bâtardise à vous
Est sanctionnée par le « code civil »
« Code civil » sur lequel
Avec ou sans votre permission,
Je me plais à cracher…
Avant de prendre congé…
Soyez tranquilles, vous ne risquez Rien
Il n’y a plus Rien !*
Et ce « RIEN ! »… On vous le laisse !...
Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez.
Nous !... On ne peut pas !!
L’équilibre de ce monde affligeant
Que vous nous imposez depuis tant d’années ;
N’est qu’un « équilibre virtuel »
« Les Pays riches d’un côté sur l’axe du bien
« les pays pauvres de l’autre sur l’axe du mal »
La réalité est toute autre :
Les pays riches et l’axe du bien : c’est-à-dire vous :
« Fabricants et marchands de canons »Qui avez bâti toute votre fortune, votre prospérité ;
En vendant à travers le monde ;
Et, en priorité aux pays de l’axe du mal ;
Afin qu’ils accomplissent vos basses besognes
Tout en vous enrichissant,
Tout ce que l’être humain à pu concevoir
Pour détruire et semer la mort.
Et ! Dans ce domaine
Vos capacités sont sans limite !
Les pays pauvres de l’axe du mal ; c’est-à-dire vos clients :
Qui, pour régler leur dette, sont devenus vos fournisseurs ;
Et qui fondent aujourd’hui leur économie principale
(Sur la production et le trafic de drogues
Dont vos propres enfants sont les principaux consommateurs
« Le ver est dans le fruit »
Mais !... Comme toujours :
- L’appât du gain
- Cette frénésie du toujours plus
- Cette cataracte des « Etats de droit »
- Des Démocraties dites modernes
Vous poussent à aller « toujours plus loin »
« Toujours plus vite »
La gueule grande ouverte !
Les « Pays riches » dégagent il est vrai, de plus en plus de richesses.
Mais ; redistribuées à un nombre de plus en plus restreint de privilégiés.
- Ils engendrent surtout une population grandissante
Vivant au-dessous du « Seuil de pauvreté »
Et – Si la pauvreté est déjà difficile à supporter dans un pays pauvre
Elle devient insupportable dans un pays riche…
Personne n’aura besoin de faire exploser le système.
« IL IMPLOSERA »
Le jour où : Les pauvres des Pays riches et ceux des pays pauvres
Se rejoindront enfin
Dans un grand élan de fraternité.
Le jour où sera dite : cette « Grande Messe »
Célébrant « LA MONDIALISATION DE LA REVOLUTION »
La seule qui vaille la peine d’être célébrée,
Car personne n’arrivera à la mettre en équation,
Ce sera le Big-bang d’une nouvelle civilisation.
Ce jour là, dans peu de temps : « Vous ne serez plus rien »
« Vous ne pourrez plus rien »
« Nous prendrons tout » !...
Nous réinventerons la Vie, la Beauté, la Jeunesse.
Les larmes brilleront comme des émeraudes
Dans les yeux des filles
« Imaginez : Le sourire des hommes enfin affranchis.
« L’hémiplégie politique » enfin éradiquée :
Plus de « DROITE » plus de « GAUCHE »
De « FRANCE d’en HAUT », de « FRANCE d’en BAS »
Nous ne mourrons plus de rien
« NOUS VIVRONS de TOUT ».
Et !... Les microbes de la connerie
Que vous n’avez cessé de nous léguer,
Montants - De vos Fumures
- De vos diplômes d’Etat
- De vos livres engrangées dans vos bibliothèques
- De vos documents publics
- De vos règlements d’administration Pénitentiaire ;
« De vos Décrets même » !!
Tous ces virus « Juridico-Injuriosus » !...
Soyez tranquilles !!!
Nous avons déjà les moyens de les éliminer
NOUS PRENDRONS TOUT !
NOUS CHANGERONS TOUT !
« DANS PAS LONGTEMPS ! »...

Léo Ferré/François Colin

rme - banlieues - Léo Ferré - Assemblée Nationale - Ministre -